Le nouveau personnage qui arrive sur mon blog n'est pas sans rappeler le mignon bonhomme de neige que je vous ai présenté il y a déjà… au moins tout ça ! Vous vous rappelez ?
En effet, c'est un personnage créé par le génial Syrano, mon chanteur préféré (après Anne Sylvestre, bien sûr) ! Je vous préseeeente…
Le bourreau de Sombreclair !
[Insérer photo qui fait peur] |
C'est le personnage d'une chanson du dernier album sorti de Syrano : Mysterium tremendum (très bon disque illustré en BD au passage !).
La chanson raconte l'histoire du dernier des fils du bourreau de Sombreclair, qui ne veut pas devenir bourreau comme son père et ses frères, mais plutôt peintre car pour lui chaque décapitation est comme un magnifique tableau.
Vous allez me dire « mais cette chanson est horrible ! Beaucoup moins mignonne que celle avec les flocons ! Comment peux-tu l'aimer ? »
D'abord, parce qu'elle est poétique ! Et ensuite… parce que c'est moi qui l'ai écrite !!! Bon, d'accord, pas tout. Bon, d'accord, juste un mot en fait… mais c'est mot le plus important de la chanson ! (Bien sûr, hum…)
Pour créer cette chanson Syrano a utilisé une plateforme de streaming. Les fans qui le voulaient pouvaient se connecter, le regarder, et donner leur avis sur l'écriture de la chanson ! Trouver des mots, suggérer des rimes… c'est le pouvoir de la communauté qui a créé ce chef-d'œuvre musical ! Vous pouvez en lire plus sur ce processus dans cet article de Pouhiou.
Pendant une des séances d'écriture, j'ai eu l'honneur de trouver le mot « calvaire », utilisé dans le refrain ! (Le plus important, je vous l'ai dit !)
♫ Et le cri des martyrs endurant le calvaire résonne comme un chant quand il les éviscère ! ♬ |
Et le crochet dans tout ça ?
Ayant du coup une affinité toute particulière avec cette chanson, j'ai eu envie d'en faire un amigurumi : le bourreau avec sa capuche était un beau défi à surmonter !Je suis partie d'un patron de poupée que je voulais tester depuis longtemps : Chucky the killer doll par Tales of twisted fibers. La particularité de ce modèle est que le personnage fini tient debout tout seul, sans support. Mais n'aimant pas les films d'horreur, je n'avais pas encore trouvé l'occasion de l'essayer…
Jusqu'à ce jour où j'ai décidé de le modifier pour le transformer en bourreau (avant même de savoir ce que donne concrètement le modèle, ouaip, j'suis comme ça moi).
Ce fut assez simple : je n'ai pas suivi toutes les indications de couleurs données et ai juste fait des chaussures grises, un pantalon noir et un t-shirt bleu. Je n'ai pas touché à la forme du corps lui-même (ni de la tête), par contre j'ai grossi les bras pour les lui muscler !
Concernant le modèle de base, vraiment, j'adore ! Les pieds sont assez larges, et en y insérant des semelles découpées dans du plastique la poupée tient très bien debout ! Autre bonus inclus : la tête est mobile ! Cela est dû à un ingénieux système d'emboîtement qui donne au corps une forme assez étrange.
Non, clairement, c'est un très bon modèle à essayer, avec plein de techniques super intéressantes !
Corps sans tête mais… avec un loooooong cou ??? |
Pour la tête, j'avais une première solution assez simple : la faire en beige/marron puis broder des yeux et une bouche par-dessus, mais j'ai toujours énormément de mal à broder des bouches et des yeux aussi gros.
J'ai opté pour une deuxième solution plus à ma portée : j'ai suivi le modèle de la tête en n'utilisant que du noir, et ai crocheté à part une capuche comme je pouvais, avec des ouvertures pour les yeux et la bouche. Ensuite, je n'avais plus qu'à enfiler la capuche sur la tête et coudre quelques points pour donner la forme que je voulais aux yeux et à la bouche !
Tête ténébreuse ! |
Capuche en cours de création. |
Capuche cousue ! |
Oh, et n'oublions pas la hache, accessoire indispensable à tout bourreau qui se respecte !
Je suis assez contente de la forme que j'ai réussi à lui donner : j'ai commencé par un rectangle, que j'ai arrondi et agrandi au bout par un jeu (combinaison) d'augmentations. Deux morceaux identiques assemblés ensemble et cousus autour d'un bout de pic à brochette, lui-même préalablement crocheté en marron. Et voilà !
Quelle hache ! |
Bon, assez parlé, il est temps de découvrir ma création, en écoutant la chanson qui va bien ! (Vous pouvez la mettre en boucle, vous connaissez ma capacité à trier et à limiter le nombre de photos… 😅)
Triple ration de Syrano avec le bourreau de Sombreclair, Monsieur Neige (prochain article ?) et le fond tiré de La forêt des brumes. |
L'album-BD d'où vient le bourreau ! |
Un p'tit air de ressemblance ? |
ARTISTE ? ARTISTE ! Sombre idiot ! |
Non, je n'ai pas osé le couvrir de sang… |
Couture-cicatrice. |
« Bonjour Madame, c'est pour une décapitation ? » |
« Très bien, installez-vous ici, comme ça. Dégagez vos cheveux et tendez bien le cou s'il-vous-plaît. » |
* SCHLAC ! * |
(Ah oui, tout le budget effets spéciaux est parti dans le faux sang ! Mais ça valait le coup : on y croirait, non ?) |
« Voilà Madame, c'est fait ! Et n'oubliez pas de me mettre une bonne note sur Headsman advisor !» |
« Bon ben j'ai plus qu'à faire le ménage moi maintenant… » |
♬ Les effusions d'un peintre, d'un artiste incompris ! Aaaaaadmireeez… ♫ |
Fils utilisés pour le bourreau :
Sunny de Cheval Blanc coloris 12 noir, 30 anthracite, 22 grège et 205 moka.
Coton fifty de Bergère de France coloris 29307 bleuet pour le t-shirt.
Fils utilisés pour la hache :
Sunny de Cheval Blanc coloris 30 anthracite et 42 brun.
Crochet utilisé : 2,2 mm.
Taille finale : 20 cm de haut.
Sunny de Cheval Blanc coloris 12 noir, 30 anthracite, 22 grège et 205 moka.
Coton fifty de Bergère de France coloris 29307 bleuet pour le t-shirt.
Fils utilisés pour la hache :
Sunny de Cheval Blanc coloris 30 anthracite et 42 brun.
Crochet utilisé : 2,2 mm.
Taille finale : 20 cm de haut.
Lien(s) utile(s) :
Modèle de Chucky par Tales of twisted fibers
Écoutez la chanson Le dernier des fils du bourreau de Sombreclair de Syrano
Écoutez les démos de la chanson de Syrano
Achetez Mysterium tremendum si le cœur vous en dit
Mon premier article sur Syrano et Monsieur Neige
Rencontre avec le musicien Syrano, libre dans ses pratiques plus que par ses licences, article de Pouhiou